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Auteur Sujet: Curiosité ... télépathie animale?  (Lu 41483 fois)

Christine

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Curiosité ... télépathie animale?
« le: février 22, 2016, 03:39:45 pm »

 Article : Le plus doué des perroquets télépathes vit à New-York    par Patrice van Eersel   

 Le fameux botaniste britannique, qui lança il y a vingt ans sa théorie des champs morphiques, poursuit vaillamment ses recherches, qui pourraient expliquer de nombreux phénomènes inexplicables, tels que la télépathie, la prémonition ou simplement la constance des formes vivantes. Nous sommes allés le voir à Londres, où il nous a convaincus de la nécessité de promouvoir des sciences plus intuitives et plus populaires.   
Nouvelles Clés :
Vingt-et-un an après la pulication d'Une nouvelle Science de la vie, où en êtes-vous ? En remettant en question à peu près toutes les disciplines scientifiques, votre théorie a rencontré un véritable mur de résistance, on pouvait s'y attendre. Mais vous avez marqué les esprits et un large public éclairé fait régulièrement allusion à vos idées, qui servent de référence. En publiant en 2000 Ces chiens qui attendent leur maître, vous avez débordé de votre lectorat et gagné un nouveau public, non ?
Rupert Sheldrake :
C'était un prolongement naturel d'un chapitre portant sur l'intuition animale dans mon livre précédent, 7 expériences qui peuvent changer le monde. Ce chapitre a emporté une large adhésion populaire, en particulier en Angleterre. J'y évoquais déjà cette capacité étonnante qu'ont certains animaux domestiques à deviner à quel moment leurs maîtres prennent la décision de rentrer chez eux, et ceci, même quand ils se trouvent à des centaines de kilomètres et suivent un emploi du temps irrégulier. Je demandais à mes lecteurs de m'informer d'éventuels faits similaires. J'ai reçu un énorme courrier, par la poste et par email. En réponse à ma demande, des milliers de propriétaires d'animaux ont eu des histoires étonnantes à raconter. Des chats qui décrochent le téléphone, mais uniquement quand c'est leur maîtresse qui appelle. Des chiens qui empêchent leur maître de prendre la route, leur évitant un terrible accident. Des histoires fascinantes, que les journaux ont repris en lançant des tests (en France les magazines Psychologies et Madame Figaro qui m'ont apporté beaucoup d'informations). Et je me suis ainsi retrouvé avec des informations que je n'avais jamais prévues. Avec l'aide de professionnels, j'ai monté une banque de données. J'ai désormais quatre mille histoires référencées, venues du monde entier. Progressivement, une véritable histoire naturelle des comportements animaux inexpliqués a émergé. De nouvelles catégories sont apparues... Bref, il y avait à l'évidence matière à un livre en soi, tout-à-fait différent des précédents, en particulier parce que nourri de cette vaste participation populaire. En fait, c'est une nouvelle forme de science populaire, que j'appelais précisément de mes vœux dans les 7 expériences...
Et quand le nouveau livre est paru, mes éditeurs américains, britanniques et allemands ont décidé de le promouvoir très différemment. Il ne s'agissait plus de présenter la théorie de la résonance morphique à un petit public de passionnés des nouvelles idées en science, mais de la diffuser dans le grand public des propriétaires de chiens et de chats. Si bien que ce livre s'est beaucoup plus vendu que les autres : 250 000 aux USA, 80 000 en GB, 150 000 en Allemagne..., et il a été traduit dans au moins douze autres langues - je ne suis pas tenu au courant par mon éditeur français, qui a très mal vendu l'ouvrage, alors que la France est le pays qui compte le plus de propriétaires d'animaux domestiques. Mon agent s'est d'ailleurs mis à la recherche d'un nouvel éditeur.
L'impact public a été important. J'avais sous-estimé l'intérêt que les gens accordent à leurs animaux de compagnie. En Amérique, je suis passé dans les plus grands shows les plus populaires, Good Morning America, 20/20, etc. Mon travail jusque là avait plutôt intéressé des programmes et des magazines alternatifs... Le résultat, c'est que j'ai trouvé davantage d'histoires, davantage de cas de comportements animaux inexpliqués, ce qui a provoqué une véritable accélération du phénomène. Des gens qui n'avaient jamais prêté attention à leur animal de compagnie ont découvert des choses intéressantes et en ont parlé, etc.
N. C. : Comment la communauté scientifique a-t-elle réagi ?
R. S. :Collectivement, elle demeure très conservatrice. Individuellement, beaucoup de chercheurs sont intéressés, notamment ceux qui ont eux-mêmes un chien qui les attend à la porte quand ils rentrent du travail. Même s'ils disent dans leurs labos que ce genre de chose n'existe pas, quand ils rentrent chez eux, ils voient bien que si. Ainsi, le fossé entre ce que les scientifiques peuvent dire en public et ce qu'il peuvent dire en privé s'est élargi.
N. C. : Mais de nouveaux scientifiques, tels qu'un Boris Cyrulnik en France, peuvent très bien changer de point de vue...
R. S. : Certes, mais le problème chez les scientifiques, partout où je vais, c'est qu'ils commencent par me dire combien ils trouvent ces recherches passionnantes et combien leurs étudiants aimeraient s'y joindre, avant d'avouer qu'il leur serait impossible d'obtenir le moindre budget sur de tels sujets. C'est pareil dans le monde entier. Le financement de la recherche est tenu par une bureaucratie aux vues étroites et nulle part ça ne se passe de façon démocratique. Les bureaucrates se cooptent et écoulent l'argent public dans leurs propres filières. De lui-même, ce système ne se réformera jamais. La décision doit venir du public et des dirigeants politiques. J'ai une proposition à ce sujet, qui a déjà été présentée en Allemagne, dans Die Zeit, et qui le sera bientôt en Grande-Bretagne, dans le New Scientist. Voici : je propose que 1% du financement public de la science soit consacré à des recherches qui intéressent explicitement les contribuables - eux qui payent 100% de ce budget ! 99% du budget continueraient à aller à des recherches qui ne les intéressent pas forcément mais qui alimentent les gros fabricants de médicaments, les filières paramilitaires de la physique des hautes énergies et l'establishment scientifique habituel. Bref, voilà : je propose que 1% du budget aille à des filières non-conventionnelles et soit géré autrement.
Il y aurait différentes façons de savoir quelles recherches le public aimerait voir financées - par le biais de sondages et de consultations d'associations, de sociétés savantes, d'organisations écologiques, de municipalités, de syndicats, de praticiens alternatifs, toutes sortes d'organisations et de gens susceptibles d'avoir des idées et capables de les défendre en public. Des bourses pourraient être distribuées. Et cela libèrerait toute une imagination chez les scientifiques, qui ne peuvent rien faire sans budget. De nombreux étudiants pourraient retrouver de cette façon un enthousiasme qu'ils ont perdu vis-à-vis de la science, parce qu'elle-ci est trop rigide. De leur côté, les journalistes scientifiques auraient un nouveau type d'informations à véhiculer, des histoires plus populaires à raconter.
Proposée en privé, cette idée a immédiatement soulevé un grand intérêt dans les médias et auprès des politiques, qui ne détestent jamais plaire au public. Je serais heureux de discuter avec vous de la possibilité de lancer cette proposition en France...
N. C. : Nous voudrions vous poser deux sortes de questions : concernant vos dernières recherches et concernant l'intuition...
R. S. : Ce qui se rejoint. Les animaux ont incontestablement de l'intuition. Une grande partie de cette intuition, comme celle des humains, est biologique. Celle des animaux est plus intense...
N. C. : Peut-on dire que l'intuition est une capacité à capter un champ morphogénique ?
R. S. : Les champs morphiques pourraient aider à expliquer la télépathie. Ils éclairent les liens à distance entre les gens et entre les groupes vivants. L'idée de base est que tout groupe social a un champ, qui inclut tous ses membres : meute de loups, banc de poissons, vol de canards... Même chose pour une famille d'humains, en incluant éventuellement le chien ou le chat du foyer. Quand l'un des membres s'en va, le champ le suit, s'étendant aussi loin que lui. La télépathie ne fonctionne jamais aussi bien qu'entre des êtres, humains ou animaux, ayant des liens puissants. Un animal de compagnie connaît chacun des membres de la maison où il vit, mais 70% des chiens ont un lien privilégié avec une personne précise.
La résonance morphique a trait à la mémoire du champ. C'est elle qui donnerait aux êtres l'intuition de ce qu'il convient de faire dans des situations qu'ils n'ont jamais connues eux-mêmes mais que d'autres ont connues avant eux. C'est un peu comme l'instinct.
L'intuition de ce qui va venir est différente. La résonance morphique ne peut s'étendre que vers le passé, pas vers l'avenir. La précognition (connaître à l'avance) ou la prémonition (être mis en garde à l'avance) sont donc beaucoup plus difficile à expliquer, surtout la première. Qu'est ce vous qui alerte, un jour ou deux avant un accident ? Quand un animal sent venir un tremblement de terre à l'avance, il se pourrait qu'il ait une prémonition tout simplement sensorielle : d'infimes émanations de gaz, de micro-changements du magnétisme terrestre peuvent survenir avant un séisme et n'être perçus que par certains êtres, certaines espèces. La précognition est plus mystérieuse et controversée. Personne n'a vraiment de pistes. C'est une question ouverte. Comment expliquer qu'un animal sache à l'avance qu'une bombe va exploser ? Pendant la seconde Guerre Mondiale, en Angleterre et en Allemagne, beaucoup d'animaux alertaient leurs maîtres avant les raids aériens, bien avant que l'on puisse détecter sensoriellement les avions. Or, un chien britannique ne pouvait raisonnablement détecter un avion allemand encore en train de survoler la Hollande et se dirigeant vers Londres - d'autant que les vents viennent généralement de l'ouest. Et pourtant nous avons rassemblé de nombreux témoignages. Et comment expliquer qu'une personne puisse soudain décider de ne pas prendre un avion, une heure avant que celui-ci ne s'écrase ? De quelle pré-connaissance s'agit-il là ? Ce sont des questions que je pose dans mon prochain livre, qui sera consacré aux aptitudes humaines inexpliquées, et particulièrement à toutes les prémonitions qui ont eu trait au désastre du World Trade Center.
N. C. : Ah bon ?
R. S. : Dans les jours qui ont suivi l'attentat, j'ai fait mettre des affiches à Manhattan, dans l'Union Square, et des annonces dans le Village Voice, demandant à quiconque aurait eu des prémonitions sur ce qui allait se passer de me le faire savoir par e-mail. J'ai reçu des dizaines de réponses. Certaines font état de rêves stupéfiants, faits dans les jours qui ont précédé le 11 septembre. Bien sûr, il s'agit d'un matériau difficile à utiliser et à quantifier, qu'il faudrait comparer à des données statistiques ordinaires, que nous ne possédons pas. Combien de cauchemars font les gens en temps normal ? Et combien de passagers de l'air décident brusquement de ne pas monter dans un avion... auquel il n'arrive finalement rien ? On ne sait pas. Je suis en rapport avec les compagnies aériennes américaines, pour essayer d'accéder à des statistiques qui sont soit confidentielles, soit inexistantes. Si je les obtiens, il serait intéressant de vérifier si, lee 10 et 11 septembre 2001, un nombre significativement plus grand de passagers se sont désistés de leurs vols.
Dans les années 1950, quelqu'un avait procédé à une étude de ce type, concernant les deux plus terribles accidents ferroviaires de la période. Il découvrit que dans les deux cas, en comparant avec les jours précédents, d'avantage de gens avaient renoncé à leur voyage au dernier moment. L'un des dirigeants d'American Airlines s'intéresse à ma recherche et serait prêt à m'aider. Malheureusement toutes les données du 11 septembre sont entre les mains du FBI - les compagnies elles-mêmes n'y ont pas accès. Mais ne relâche pas mon effort.
N. C. : Vous me disiez que vous veniez d'achever un nouveau livre...?
R. S. : Oui, concernant aussi bien les humains que les animaux. J'ai été particulièrement intéressé par les perroquets télépathes. Ils sont plus impressionnants que les chiens et les chats, car si ces derniers peuvent nous montrer ce qu'ils ressentent par leur comportement, les perroquets télépathes, eux, le font avec des mots ! C'est stupéfiant. Le plus doué des perroquets parleurs et télépathes que je connais vit à New York. Il appartient à une artiste, Aimée Morgana, qui avait été impressionnée par les travaux d'Irene Pepperberg - une scientifique américaine qui a étudié le langage des perroquets en Afrique et a prouvé que ces oiseaux comprennent le sens des mots qu'ils utilisent. Elle travaille maintenant au M.I.T. et a publié un livre énorme où elle montre que les perroquets sont capables de former des concepts, etc. C'est nouveau et important. Jusque-là, la plupart des recherches sur l'intelligence animale étaient axées sur le travail avec les chimpanzés et les gorilles, et partaient de l'a priori que les formes d'intelligence supérieure nécessitent un gros cerveau. Aucun chercheur ne pensait que les perroquets pouvaient être vraiment intelligents. Or, ils le sont et leur cerveau est petit...
Bref, partant de ces données, Aimée Morgana a entrainé son perroquet. Quand j'ai fait sa connaissance, en 2000, celui-ci avait un vocabulaire d'environ huit cents mots (c'est sans doute le record du monde) ! Ayant lu mon livre sur les animaux, elle m'a envoyé un mail, où elle expliquait qu'au fil du temps, elle s'était rendu compte que son perroquet était capable de capter ses pensées. Par exemple, si elle lit un magazine, il lui arrive de commenter ce qu'elle regarde - alors qu'il est loin d'elle, dans une autre pièce, il peut dire : “Oh, la belle voiture !”
pile au moment où elle en regarde une. Ou bien il lui dit : “Téléphone à Bob !”, à l'instant même où elle avait la même pensée. Et plusieurs fois, le perroquet l'a réveillée en commentant la scène qu'elle était en train de rêver. Une fois, par exemple, elle était en train de rêver qu'elle allait enregistrer quelqu'un sur un magnétophone et s'apprêtait à appuyer sur le bouton, quand elle a été réveillée par le perroquet en train de crier : “Presse le bouton !”
N. C. : Beaucoup de psychiatres qui ont travaillé avec des psychotiques (dont les mécanismes de refoulement sont peut-être en panne) disent que ceux-ci peuvent lire dans leurs pensées. Que cela se passe avec des animaux laisse supposer un phénomène bien plus large. Mais, dans le cas que vous venez de citer, ne pourrait-on penser que c'est plutôt le cri du perroquet qui a provoqué le rêve de sa maîtresse ?
R. S. : Possible, bien sûr ! Mais les exemples du même genre convergent de manière impressionnante vers l'hypothèse d'une véritable télépathie. Je suis donc allé voir cette femme à Manhattan. Nous avons fait des tests. Par exemple, avons regardé des images et tandis que nous hésitions encore pour savoir sur laquelle nous allions nous concentrer, au moment où Aimée regardait celle d'une petite fille, de l'étage supérieur nous est parvenu la voix du perroquet : “That's a girl !” J'étais sidéré. Nous avons donc conçu un protocole expérimental. Nous avons choisi cent cinquante photos de sujets dont le perroquet possède le vocabulaire, qui ont été enfermées dans des enveloppes scellées par une tierce personne, ignorant tout du sujet. Puis ces enveloppes, rangées de façon aléatoire, ont été confiées à Aimée, que l'on a enfermée dans une pièce et filmée par une caméra, tandis que le perroquet était enfermé dans une autre pièce, à un autre étage et filmé lui aussi. L'expérience consistait à ouvrir les enveloppes dans l'ordre aléatoire puis à les ouvrir l'une après l'autre en restant concentré pendant deux minutes sur chacune. Le résultat fut frappant, j'en publierai les résultats dans une revue scientifique avant d'en parler davantage, mais, devant des témoins objectifs, le perroquet a prononcé les mots correspondants à ce que sa maîtresse regardait un nombre considérable de fois - beaucoup plus souvent que si cela s'était produit par hasard. D'après ce test, ce perroquet est réellement télépathe. Bien sûr, il s'agit là d'un perroquet exceptionnel, entraîné par une personne qui lui est entièrement dévouée. Il chante aussi, en particulier les derniers tubes à la mode ! Nous montrerons la vidéo au public après la publication officielle...
N. C. : L'impression d'être regardé est l'un des tests que vous proposiez dans 7 expériences qui peuvent changer le monde...
R. S. : C'est celle de nos expériences qui a le mieux fonctionné du point de vue scientifique.
Le prochain livre en parlera. Ce livre comprendra trois grandes parties : 1°) la télépathie humaine ; 2°) l'impression d'être regardé ; 3°) prémonition, précognition et préssentiment. Dans les trois cas, on peut dire que l'intuition est en jeu. J'ai déjà fait allusion au préssentiment dans le livre sur les animaux, avec cette expérience sur l'ordinateur qui projette des images dans un ordre aléatoire en direction d'un observateur dont on mesure précisément l'activité émotionnelle. Il apparaît que l'épiderme du sujet “préssent” les images émouvantes deux à trois secondes avant leur projection. Je me suis moi-même soumis à cette expérience, c'est étonnant. Et il n'y a encore aucune explication.
Mais le plus étonnant, que je n'ai pas testé personnellement, concerne sûrement la précognition, où l'on a assisté à l'une des plus remarquables percées récentes de la parapsychologie. À la base, il y a une expérience que beaucoup de gens (60% de ceux que j'ai interrogés) a déjà connue : celle de se réveiller un très court instant avant son réveil-matin, même quand celui-ci a été réglé sur une heure inhabituelle. L'explication officielle dit que nous aurions en nous une “horloge biologique”, mais la plupart des gens n'ont par ailleurs qu'une idée très approximative de l'heure qu'il est et de toute façon nous ne possédons aucune piste pouvant conduire à cette horloge. D'autre part, le fait même de se lever à une heure physiquement aussi précise, et souvent en pleine nuit, est un fait radicalement nouveau dans l'histoire de l'humanité. Nos ancêtres avaient tendance à se coucher et à se lever avec le soleil. Les comportements d'Homo industrialis sont totalement non-naturelles. Ils n'ont aucun précédent. Et pourtant, l'aptitude à se réveiller à la minute près est universelle. Mon hypothèse est qu'il s'agit d'une précognition de la sonnerie du réveil. Ce serait pour éviter cette sonnerie que nous nous réveillerions. Biologiquement, ce serait plausible. Un animal endormi pourrait anticiper un désastre - ou un mini-désastre telle une sonnerie - et se réveiller. Pour tester cette hypothèse, il nous faut placer à côté de personnes endormies des réveils remontés .à des heures aléatoires (avec le réveil téléphonique, c'est encore plus simple).
N. C. : Cette précognition aurait donc une base explicable ?
R. S. : À vrai dire non, pour le moment elle reste un vrai mystère. Nous ne pouvons pas la mettre en rapport avec la résonance morphique, mais peut-être avec la théorie plus générale que je propose dans mon prochain livre et qui est l'idée de l'esprit étendu (extended mind) : notre esprit s'étend au-delà de notre cerveau, tout comme les ondes téléphoniques dépassent nos téléphones. Le cerveau et le corps ne sont qu'une partie du système. Le problème de la science actuelle est qu'elle suppose que l'esprit est limité au cerveau. Cela n'est pas prouvé, juste l'idéologie matérialiste en a fait, non une hypothèse, mais un dogme. C'est une impasse qui inhibe la recherche et la trouble. C'est aussi un énorme gaspillage de milliards de dollars chaque année, à la recherche d'impossibles solutions. C'est la raison pour laquelle la psychologie académique a si peu progressé.
Je pense, quant à moi, que notre esprit est étendu dans l'espace, et aussi dans le temps. Nos intentions s'étendent vers le futur. Par exemple, votre intention de rentrer demain à Paris met en œuvre tout un plan qui s'étend dans l'espace et dans le temps, avec des sortes de pseudopodes mentaux.
N. C. : Cela fait penser aux recherches de l'Institut des Sciences Noétiques, en Californie...
R. S. : Oui, j'en d'ailleurs fait partie... Ces extensions existent, même si nous ne les comprenons pas. Le problème des précognitions, c'est qu'elles ne peuvent être reconnues comme telles qu'après coup. Jusque-là, ce sont des probabilités. Beaucoup de prémonitions supposées s'avèrent fallacieuses. Il m'est arrivé d'être persuadé que le vol où je venais de m'embarquer allait s'écraser - au point de prévoir ce qu'allaient devenir mes enfants, bientôt orphelins de père. Voilà les difficultés.
Par contre, l'expérience de “se sentir observé” a fait l'objet de centaines et de centaines de tests qui ont été vraiment positifs...
 Théorie des champs morphiques Théorie selon laquelle toutes les formes, minérales ou biologiques, comportementales ou psychiques, obéiraient à des “champs” inconnus de la science actuelle. De nature non énergétique, ces champs constitueraient une mémoire des formes, régie par des lois de résonance dont la plus frappante est que plus la matérialisation d'une forme se répète, plus son champ se renforce, par delà l'espace-temps. Plus un produit se cristallise souvent, plus la forme de son cristal est stable ; plus les gens font du vélo, plus l'apprentissage du vélo est facile ; et une société qui inventerait une attitude radicalement nouvelle influencerait toute l'humanité, même si elle était isolée sur une île inconnue.
    Site du Rupert Sheldrake : [->www.sheldrake.org]

http://www.cles.com/debats-entretiens/article/le-plus-doue-des-perroquets-telepathes-vit-new-york


 
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Christine

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Re : Curiosité ... télépathie animale?
« Réponse #1 le: février 22, 2016, 03:48:55 pm »

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Christine

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Re : Curiosité ... télépathie animale?
« Réponse #2 le: février 22, 2016, 03:59:32 pm »


 Le 7e sens des animaux télépathes  Les manifestations de la télépathie chez les animaux sont très nombreuses. Elles ont été testées dans des conditions très rigoureuses par quelques scientifiques qui s’intéressent au sujet.
 Rupert Sheldrake, un chercheur britannique, s’est spécialisé dans la parapsychologie des animaux. Il a regroupé dans un ouvrage tous les témoignages et les expériences qui démontrent sans ambiguïté que les animaux possèdent un 7e sens.
    N’kisi, le perroquet qui lit dans les pensées N’kisi est un perroquet gris africain qui appartient à une artiste peintre de New York. A 4 ans, il maîtrisait déjà environ 700 mots.
 Puis, sa propriétaire s’est rendu compte que son perroquet réagissait de manière spécifique à certaines de ses intentions ou pensées.
 Par exemple, alors qu’elle est tranquillement assise et qu’elle pense manger ou aller prendre une douche, N’kisi se met à faire des commentaires du type « Tu veux casser la croûte ? » ou « Tu vas te doucher ».
Alors qu’elle prend le téléphone pour appeler un ami dénommé « Rob », elle se rend compte que son numéro est dans un carnet, le perroquet avant même que le numéro soit composé dit « Salut Rob ! ».
630 incidents de ce type ont été notés sur un carnet sur une période de 2 ans. Aimée Morgana s’est donc décidée à contacter Rupert Sheldrake.
Perroquet gris du Gabon height=450 height=245
Perroquet gris du Gabon. By Singer photos .
Une série d’expériences ont été menées. Isolée dans une pièce, Aimée doit ouvrir une à une des enveloppes contenant des images, correspondant à un vocabulaire maîtrisé par le perroquet.
L’animal et sa propriétaire sont filmés en continu. Cette dernière se concentre deux minutes sur l’image puis passe à la suivante.
 Si l’image représente des fleurs, N’Kisi dit : « c’est une image de fleurs ». Une autre image qui montre deux femmes en bikini inspire le perroquet par « Regarde mon joli corps tout nu ».
Dans ces conditions, le chercheur a montré que le perroquet commentait chaque image dans des proportions nettement supérieures au simple hasard.
N’kisi maîtrise aujourd’hui plus de 950 mots. Mais, surtout, il use de notions aussi abstraites que le passé, le présent ou le futur.
 Le  7e sens des chiens et autres animaux de compagnie On sait que certains chiens réagissent avant les crises d’épilepsie de leur maître, et peuvent ainsi l’en avertir.
 Le même phénomène se produit chez des patients diabétiques avant une crise d’hypoglycémie.
Il existe de nombreux phénomènes encore inexpliqués dans le comportement des animaux. On ne parle pas du fameux 6ème sens qui est déjà reconnu.
 Il est démontré que les animaux pressentent les catastrophes naturelles par exemple.
A cet égard, tout est loin d’être clair d’ailleurs. Quand il s’agit de séisme, la théorie officielle veut que les animaux soient sensibles aux vibrations terrestres ou aux modifications du champ électrique.
 Mais, cette hypothèse ne tient pas toujours. En 1963, en Italie, les animaux se sont mis à avoir un comportement inhabituel. Ils étaient très nerveux et agités.
 Le soir même, un glissement de terrain a détruit le barrage de Vajont, provoquant une vague qui a englouti la vallée et détruit une ville entière, faisant plus de 2 000 morts.
Parmi les expériences les plus étonnantes menées par R.Sheldrake, certaines portaient sur la capacité des chiens à anticiper le retour à la maison de leur maître.
 Ces expériences ont fait l’objet d’un reportage du magazine « Envoyé spécial » diffusé il y a quelques années.
Le reportage montrait sur deux écrans, d’un côté le chien resté à la maison, de l’autre la maîtresse à l’extérieur.
 On a pu voir le chien réagir dans la fraction de seconde à la décision prise par sa maîtresse de rentrer à la maison alors qu’elle faisait ses courses.
 Le chien s’est mis à japper et à se poster à la fenêtre.
Photo montage Sciences et Avenir HS N°119

Ce test a été réalisé une trentaine de fois sur plusieurs mois. Le hasard ne peut en aucun cas expliquer le comportement du chien.
 Il réagit spécifiquement chaque fois que sa maîtresse est sur le chemin du retour sans qu’aucun indice ne vienne l’aider. Bien évidemment, l’heure de retour était modifiée à chaque test.
 Des capacités extrasensorielles ? Ces comportements ne peuvent être niés mais comment les expliquer ?
L’hypothèse d’un sens très aiguisé n’est pas suffisante. Il semblerait qu’une communication télépathique puisse s’établir entre hommes et animaux.
Cela va à l’encontre des lois physiques connues. Pourtant, dans certains cas, il semblerait que la pensée puisse contraindre ces lois physiques.
 Du moins, c’est l’avis d’un chercheur français qui souhaite conserver l’anonymat car, en France, ce type de recherche n’est pas « apprécié ».
Ce docteur  ès sciences spécialiste en biologie poursuit malgré tout des recherches sur les échanges télépathiques entre animaux.
Certaines personnes sont douées d’un pouvoir extrasensoriel. Bien que la science ne reconnaisse pas officiellement cette capacité, il est indéniable que nous ne savons quasiment rien du fonctionnement du cerveau.
Si cette capacité ne demande qu’à être développée chez l’homme, il est très probable qu’elle soit également latente chez les animaux.
 Comme pour l’être humain, certains animaux démontrent des capacités hors norme. Peut-être qu’un jour, l’ensemble de la communauté scientifique acceptera de remettre en cause les lois fondamentales de la physique et de la biologie.
V.Battaglia (07.2005)

http://www.dinosoria.com/animal_telepathie.htm
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Christine

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Re : Curiosité ... télépathie animale?
« Réponse #3 le: février 22, 2016, 04:04:40 pm »

Analyse critique:                                                                                                                                   par Todd Carroll
http://www.sceptiques.qc.ca/dictionnaire/nkisi.html

On doit présumer, ici, que le journaliste écrivait à propos d'une expérience faite dans le cadre du projet N'kisi, une entreprise commune de Morgana et de Rupert Sheldrake visant à tester non seulement les capacités langagières du perroquet, mais aussi ses aptitudes de télépathe. Sheldrake, qui a déjà validé les capacités télépathiques d'un chien, pense que «les données [de l'expérience] entérinent l'hypothèse que N'kisi réagit télépathiquement à l'activité mentale d'Aimée».*
L'étude complète de Sheldrake a été présentée par une publication approuvée par des pairs, le Journal of Scientific Exploration, et on peut la trouver en ligne. Le titre de l'article a de quoi faire hurler de rire: «Mise à l'épreuve des aptitudes de télépathe d'un perroquet doué du langage». Heureusement pour Sheldrake et ses collègues, il y aura toujours un éditeur assez sympathique pour accepter une nouvelle histoire semblable à celle de J.B. Rhine et la jument télépathe, «Lady Wonder». À tout le moins, le protocole de Sheldrake, contrairement à ceux de Rhine, comportait un certain degré de raffinement. Malgré tout, les commentaires de l'éditeur étaient assez clairs: «Encore une fois, nous nous retrouvons avec des résultats évocateurs, un niveau de signification statistique qui est loin d'être clair, et le vœu habituel que des travaux additionnels, mettant en œuvre des protocoles encore plus précis, suivront».* Il faut donc faire preuve de patience et attendre de voir si de nouvelles études corroboreront l'hypothèse de la télépathie.
Quoi qu'il en soit, voici comment Sheldrake a conçu son expérience. Il a compilé une liste de 30 termes «pouvant être représentés à l'aide d'images» tirés du vocabulaire de l'oiseau. Un ensemble de 167 photos venant d'un fournisseur a été employé pour le test. Comme seulement 20 des photos correspondaient aux mots sur la liste, celle-ci a été ramenée à 20 mots. Le mot «caméra» en a aussi été retiré parce que N'kisi «l'utilisait fréquemment en présence des caméras qui filmaient le test même». Autrement dit, la liste ne comptait que 19 mots.
 
Durant les tests, N'kisi est demeuré en cage dans l'appartement d'Aimée à Manhattan, seul dans sa pièce. Pendant ce temps, Aimée se trouvait dans une pièce fermée, à un étage différent, où N'kisi ne pouvait la voir ni l'entendre, et d'ailleurs, Aimée n'a pas dit un mot, comme le confirme la bande audio de la caméra qui l'a filmée en continu. La distance entre Aimée et N'kisi était d'une quinzaine de mètres. Aimée pouvait entendre N'kisi grâce à un microphone placé dans la pièce de l'animal; elle s'en servait pour obtenir une certaine «rétroaction» qui l'aidait à modifier son état mental à titre d'émetteur.   Durant les tests, autant Aimée que son oiseau de compagnie étaient filmés en continu, sans interruption, par deux caméras synchronisées montées sur trépied mesurant ensemble la durée de l'enregistrement. N'kisi était également enregistré en continu par une enregistreuse audio distincte
(Sheldrake et Morgana 2003).  Selon Sheldrake:
 
Nous avons mené un total de 147 essais de deux minutes. Les enregistrements de N'kisi durant ces essais ont été transcrits en aveugle par trois personnes indépendantes... Il a obtenu 23 bonnes réponses: les mots-clés qu'il a dit correspondait aux images cibles... On comptait une erreur si N'kisi prononçait un mot-clé qui ne correspondait pas à la photographie, et une bonne réponse s'il disait un mot-clé correspondant à la photographie (Sheldrake et Morgana 2003).
Toutefois, soixante des essais ont été rejetés parce qu'à ces moments-là, ou bien N'kisi est demeuré silencieux, ou bien a lancé des sons qui ne formaient pas des mots-clés. Autrement dit, durant ces essais, il n'a montré aucun signe de télépathie. Quelques autres essais ont été rejetés également parce que les personnes qui s'occupaient de la transcription n'étaient pas d'accord entre elles sur ce que N'kisi avait dit. Les conclusions statistiques de Sheldrake sont donc fondées sur les résultats de 71 des essais. Laissons au lecteur le soin de décider s'il était approprié d'omettre 40 % des données parce que le perroquet n'a pas dit de mot figurant sur la liste des mots-clés pendant les essais en question. Certains seront d'avis qu'il faut compter ces essais comme des erreurs, et qu'en laissant ces données de côté, alors que l'animal ne donnait clairement aucun signe de télépathie, Sheldrake montre qu'il est plus intéressé à confirmer ses biais qu'à en arriver à la vérité.
Le rapport de recherche précise que N'kisi a commis 94 erreurs. Dix des 23 bonnes réponses portaient sur l'image correspondant au mot «fleur», que N'kisi a prononcé 23 fois au cours des essais. Cette image, choisie au hasard, a été employé durant 17 des essais. Celle qui correspondait à de l'eau a été utilisé durant 10 des essais. L'oiseau a dit «eau» dans douze des essais et à obtenu deux bonnes réponses. Il semble étrangement biaisé que presque le tiers des images et plus de la moitié des bonnes réponses ne sont venues que de deux des dix-neuf images.
L'un des experts qui a examiné les résultats pensait que le mot fleur et l'image correspondante avaient pesé si lourd dans l'ensemble des résultats qu'ils s'en trouvaient faussés, et qu'il ne fallait donc pas publier l'étude. L'autre expert, cependant, partageait l'avis de Sheldrake, à savoir que même si l'on rejetait les données sur la fleur, on n'en obtenait pas moins une espèce de signification statistique. Peut-être, mais comme l'oiseau était censé posséder un vocabulaire de 950 mots au moment des tests, laisser de côté les essais où l'oiseau n'a rien dit ou a prononcé des mots ne figurant pas sur la liste des mots-clés est injustifiable. En outre, rien n'indique qu'il est raisonnable de penser que lorsque le perroquet se trouve seul et qu'il parle, il tente de communiquer de façon télépathique avec Morgana. À moins qu'il faille penser, avec Sheldrake, que l'oiseau ne fait de la télépathie par à-coups, et qu'il ne la pratiquait que quand il prononçait des mots sur la liste? Cette idée n'est pas plus valide que la croyance de Morgana, qui affirme que la télépathie ne fonctionne pas aussi bien que d'habitude quand elle s'efforce de transmettre un message à son perroquet. Quoi qu'il en soit, on peut se demander pourquoi Sheldrake n'a pas d'abord mené une étude de base, où l'on aurait filmé le perroquet pendant des périodes de deux minutes, tandis que Morgana prend un bain aux huiles essentielles ou médite, ou s'occupe à des tâches sans relation aucune avec les mots-clés et les images. Après avoir filmé plusieurs centaines de ces vidéos, il aurait pu en choisir au hasard 71, qu'il aurait comparé ensuite au 71 essais qu'il a employés pour son analyse. L'absence de différence importante entre les extraits choisis au hasard et ceux des tests aurait infirmé l'hypothèse de la télépathie. Au contraire, une différence statistique robuste y aurait apporté une certaine confirmation. Pourquoi ne fait-il pas quelque chose du genre quand il tentera de reprendre les tests?
 
Durant certains des essais, il est arrivé que N'kisi répète un mot-clé donné. Par exemple, pendant l'un d'eux, N'kisi a répété «téléphone» trois fois; dans un autre, «fleur» dix fois, et dans la tabulation des données, le nombre de fois qu'il a dit ces mots figurait entre parenthèses, par exemple: téléphone (3); fleur (10). Pour la majeure partie des analyses statistiques, on n'a pas tenu compte des répétitions, mais dans l'une d'elles, le nombre des mots répétés a été comparé statistiquement aux mots qui n'ont été dits qu'une fois, tant pour les bonnes que pour les mauvaises réponses. Pour chaque essai, le mot-clé ou les mots représentés par la photographie ont été totalisés. Certaines images ne renvoyaient qu'à un mot-clé, mais d'autres renvoyaient à deux mots-clés ou plus. Par exemple, l'image d'un couple enlacé dans une piscine comptait pour deux mots, «eau» et «câlin»
(Sheldrake et Morgana 2003).  En incluant les répétitions, il a comptabilisé 51 bonnes réponses et 126 mauvaises. Inutile d'aller plus en détail; le tableau d'ensemble devrait être assez clair, maintenant. Une fois que les statisticiens se sont penchés sur les chiffres, ils ont fini par en tirer une forme de corroboration de l'hypothèse de la télépathie, mais nulle part dans le rapport de Sheldrake peut-on voir que le perroquet a obtenu des résultats trois fois supérieurs au hasard. En fin de compte, il faut être d'accord avec l'éditeur du périodique qui a publié les données de Sheldrake: les résultats présentent une signification statistique très peu évidente. Contrairement à lui, cependant, il faut plutôt souhaiter que lorsqu'on va continuer d'en produire de semblables, les journalistes responsables vont continuer de n'y voir que les bêtises qu'elles sont. D'un autre côté, si vous croyez que votre perroquet possède des pouvoirs mentaux spéciaux, envoyez quelques lignes à Sheldrake. Il a créé une page web spécialement pour vous.
Sheldrake a répondu au présent article. On trouvera ses commentaires et ceux de l'auteur ici (en anglais).
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Jeff Jérome

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Re : Curiosité ... télépathie animale?
« Réponse #4 le: février 24, 2016, 10:55:45 pm »

Eh bien, inspirée Christine !!!!


J'ai lu rapidement, je me remettrai dessus à tête reposée, mais c'est vraiment passionnant.
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Domie

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Re : Curiosité ... télépathie animale?
« Réponse #5 le: février 27, 2016, 04:36:46 pm »

Merci Christine je regarderais plus en détail de les articles, ce que je peut dire ou constater depuis des années, c'est un perroquet peut dire Allo avant, que le téléphone sonne, mais je pense qu'ils reçoivent des ondes que l'on entend pas, j'ai aussi une grise Scarlett qui nous dit chao chaque fois que l'on s'en va de la maison elle ne se trompe jamais si l'on sort dans le jardin niette, ont a essayer de comprendre si ont disait un mot particulier le bruit des clefs une fermeture éclaire etc....mais non ont se demande encore comment elle peut savoir nous ne partons jamais a la même heure et pas toujours ensembles. Il y a des années que j'étudie leur comportements pas un seul est pareil.  J'aurais beaucoup d'histoires a raconter mais je manque de temps comme toujours.
Merci pour les liens les thèses et informations très intéressantes et instructives...
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Christine

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Re : Curiosité ... télépathie animale?
« Réponse #6 le: février 29, 2016, 12:39:40 pm »


Bonjour !

Merci Jeff Jérôme et Domie pour votre présence et messages.

Aaaah, j'espère bien que vous allez trouver le temps Domie, pour nous faire partager ce vécu, c'est justement là qu'est la vraie source d'infos, dans le vécu  et la proximité, l'intimité avec eux qui nous permet de percevoir certaines choses derrière le voile.

Je sais que René en a aussi en réserve, et d'autres forcément aussi  :p ...

Alors, please, faites-nous partager ça !!   :)

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René

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Re : Curiosité ... télépathie animale?
« Réponse #7 le: mars 25, 2016, 02:26:56 pm »

Je sais que René en a aussi en réserve
Bien sûr, mais on frise toujours le ridicule en racontant des détails de ce genre. Il n’y a pas de preuves, tout juste une conviction intime.
Un jour, j’ai surpris Golia, 8 ans, Eam, une de mes préférées, en bagarre intense avec sa mère. Une boule de plumes. Il en volait partout. Je les ai séparé avec quelques difficultés et j’ai commencé un long discours avec Golia sur la vie en commun dans une volière etc.
Je ne sais pas de quelle façon le message a pu passer, mais il est passé. Cela fait plus de 5 ans que Golia ne se bagarre plus, ni avec sa mère, ni avec d’autres.
En règle générale, j’obtiens le même effet avec tous les autres élevés à la main par moi. Par contre avec des epp ça ne marche pas.
Faut croire que pendant le temps d’élevage des liens invisibles se sont crées entre nous.
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Christine

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Re : Curiosité ... télépathie animale?
« Réponse #8 le: mars 25, 2016, 03:39:23 pm »

Bonjour René,

et merci beaucoup !
C'est le genre de partages qu'à mon goût je ne lis pas assez.

la "communication intuitive" est devenue très à la mode, et comme toutes les modes véhiculent pas mal de charlatans et pacotilles.
Mais ma grande référence en ce domaine reste Samantha Khury.
Depuis que grâce à elle j'avais vu s'ouvrir des pistes inconnues, j'ai pas mal pratiqué, et c'est devenu naturel à présent, je passe la journée "seule", au milieu des animaux à plumes et à poils, et je leur parle.
Même si c'est mon quotidien, l'effet m'en surprend encore.

Il y a quelques années, j'ai eu a régler de toute urgence une situation problématique avec mon couple de aras, Gandor et Gaïa, qui vivent en liberté toute la journée, et sont connus sur un vaste secteur s'étendant à plus de vingt kilomètres de la ferme.
Un jour, la gendarmerie est venue présenter, en s'excusant du ridicule de la chose, une plainte d'un monsieur dans la campagne, qui vivait au milieu des machines agricoles, poules, coqs, etc ... mais disait souffrir du bruit que faisaient Gandor et Gaïa lorsqu'ils survolaient sa maison sur leur trajet de temps à autre en papotant.
Mais plainte il y avait, et les gendarmes ont expliqué que si ce monsieur devait venir se plaindre une deuxième fois, il y aurait gros problème pour les aras (menace de saisie).
Dans un tout premier temps, ils n'ont donc plus eu accès à l'extérieur, ce qui après tant d'années était un coup dur pour eux.
J'ai alors, comme vous René, boostée par l'espoir soufflé par Samantha Khury, pris Gandor et Gaïa entre "quat'zieux" pour leur faire saisir l'enjeu qu'il y avait là, visualisant la claustration, consécutive au passage du survol de cette zone.
Et voilà, c'est arrivé, ils ne vont plus du tout par là (ça fait 6 ans maintenant), au grand dam de pas mal de gens dans ce secteur, qui n'ont eu cesse de venir prendre des nouvelles ou téléphoner pour savoir pourquoi on ne voyait plus les aras (certaines chambres d'hôtes recevaient réclamation de leurs occupants, venus justement là, parce qu'il y avait des aras qui passaient).   :grin:


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Franck

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Re : Curiosité ... télépathie animale?
« Réponse #9 le: juin 10, 2016, 07:35:56 pm »

Salut
Intéressant ces témoignages.
C'est vrai qu'il y a des choses qu'on a du mal à s'expliquer de la part de nos pensionnaires à plumes.
Et quand on lit ce genre de récit, on se sent un peu moins seul... Si ! Si !  :grin:
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Christine

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Re : Re : Curiosité ... télépathie animale?
« Réponse #10 le: juin 10, 2016, 08:06:37 pm »


C'est vrai qu'il y a des choses qu'on a du mal à s'expliquer de la part de nos pensionnaires à plumes.
Et quand on lit ce genre de récit, on se sent un peu moins seul... Si ! Si !  :grin:

Bonjour Franck !

Ah oui !?
Tu nous laisses un peu sur notre faim là ...

;)

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